Dembélé Moussa, président de la FECESY : « Notre objectif principal c’est de valoriser la culture de notre pays »

 Dembélé Moussa, président de la FECESY : « Notre objectif principal c’est de valoriser la culture de notre pays »

 Dembélé Moussa, président de l’association Déni Dêmè, promoteur de Fitini Schow, président de la fédération des entreprises culturelles et d’évènementiel de SYA (FECESY), est un homme bien connu, dans le monde de la culture. Il a bien voulu nous accorder un entretien dans lequel il parle de la structure qu’il dirige, des difficultés connues lors de la dernière édition de la SNC,etc..

Libération : Pouvez-vous nous présentez la FECESY ?

Moussa Dembélé : Comme son nom l’indique, c’est une fédération des entrepreneurs culturels créée, pour fédérer nos énergies, défendre nos intérêts, car l’entreprise culturelle c’est du bisness. Il est donc important, de s’associer pour être fort et défendre nos intérêts. Notre objectif principal c’est de valoriser la culture du Burkina Faso.

Libération : Votre structure a-t-elle déjà mené des activités dans la ville de Bobo-Dioulasso ?

M.D : Nous avons mené des activités. Nous avons récemment contribué, à la réussite de la semaine nationale de la culture (SNC). Nous faisons beaucoup de lobbying pour accompagner les promoteurs culturels, nous travaillons toujours pour la cohésion, l’entente en leur sein, car, il y a souvent des incompréhensions. Il y a aussi, des formations organisées à leur profit, et appuis conseils. Nous sommes là, pour accompagner tout ce qui est activité culturelle, dans la région des Hauts-Bassins.

Libération : Vous parlez de promoteur culturel, tant tôt d’acteur culturel. Quelle est la différence ?

M.D : A mon entendement, un promoteur culturel c’est celui qui fait du bisness. Il fait la promotion culturelle pour avoir quelque chose. On peut classer par exemple, Fitini Schow parmi les promoteurs culturels. C’est vrai que, ce que nous faisons c’est du social, mais nous cherchons quelque chose pour notre association. Il y a le concert, Mousso Ka Sou de Lass Management, les Kundé de Dja Press, FESTIBRO, etc qui sont des activités qui contribuent à la promotion de la culture, mais c’est du bisness.

Maintenant les acteurs culturels, ce sont les hommes de culture. Ce sont des gens qui apportent énormément à la culture à travers leur savoir, leurs actions, mais ne font pas de bisness derrière. Je prends par exemple, des hommes comme Moussa Sanou, Mahamoudou Ouédraogo, etc.. ce sont des acteurs culturels qui apportent leurs expériences au domaine sans attendre en retour quelque chose.

Libération : Vous l’avez dit, vous étiez impliqué dans l’organisation de la SNC. Votre appréciation de la tenue de cet évènement culturel ?

M.D : Il faut d’abord saluer l’organisation de la semaine nationale de la Culture (SNC), saluer les plus hautes autorités, puisque c’est une activité qui était beaucoup attendue. Tout le monde est unanime que cette édition a battu les records, en terme de participation de la population à la manifestation. Aussi, la ville a économiquement bénéficié de la SNC qui a montré que nous avons d’énormes richesses culturelles.

Maintenant, côté organisation, beaucoup de choses doivent être corrigées. Certes, aucune activité n’est parfaite à 100 pour 100, il faut travailler, à l’avenir, à amoindrir les imperfections.

Libération : Il y a eu des grincements de dents, à la programmation des artistes à l’ouverture. Qu’en était-il exactement ?

M.D : J’étais de la commission animation. Il faut dire que les imperfections ne manquent pas dans l’organisation d’un tel évènement. Et nous devons assumer en tant que membres de la commission animation. Ce n’est pas seulement à l’ouverture, même sur les plateaux off, il y a eu des difficultés pour transporter les groupes. Vous savez, c’est une SNC de la résilience. Ce n’est donc pas facile, mais nous avons été satisfaits de ce qui a été fait. Du reste, tous ceux qui se sont sentis frustrés par ces imperfections, nous leur présentons toutes nos excuses. Aux prochaines éditions, nous allons corriger ces difficultés.

Propos recueillis par Zerbo Hamed

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