ONEA-Bobo:Visite des installations et chantiers en cours par le ministre Ousmane Nacro
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane Nacro, accompagné du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou et d’une forte délégation, a effectué une visite de terrain des installations et des chantiers, en cours de l’office nationale de l’eau et de l’assainissement de Bobo-Dioulasso (ONEA/Bobo). C’était, le 22 février 2021.
Arrivés aux environs de 10 heures, sur le site de la station de traitement d’eau de Nasso, le ministre et sa suite ont entamé la visite des sources au niveau de la guinguette, avant de se déporter à la station de pompage. Une visite qui a permis au ministre, Nacro, de s’imprégner des réalités vécues au quotidien par les techniciens sur le site et son fonctionnement. Ensuite, c’est le site de l’ONEA à Bolomakoté qui reçoit la délégation. Sur ce site, un forage d’un débit de 70m3 est réalisé. D’autres travaux sont en cours sur le même site. Enfin, cap a été mis sur le site de Pala. Là aussi, deux forages sont réalisés. Le ministre Ousmane Nacro, se dit émerveillé de ce qu’il a pu constater. Cependant, il dit reconnaitre qu’en dépit des travaux qui sont en cours, l’ONEA n’arrive toujours pas à satisfaire les populations. En effet, sur les besoins estimés à 75000m3 d’eau/jour, l’ONEA ne produit que 56000m3 environ, soit un manque à gagner de 30%, ce qui est en deçà des besoins de la population, affirme le ministre. « Nous devons dire que la population doit s’attendre encore cette année, à subir les dures réalités qui consisteront à faire une fourniture alternée en eau potable dans la ville. Mais, nous devons aussi noter que des travaux ont déjà été réalisés depuis quelques semaines, et ont permis déjà d’améliorer la desserte des secteurs 24 et 25 de la ville de Bobo-Dioulasso », fait savoir Ousmane Nacro. Il rassure que des efforts sont faits et que d’ici la fin de l’année 2021, la situation devrait nettement s’améliorer, car des grands chantiers sont en cours de réalisation et l’amélioration se fera de façon graduelle et des populations pourraient elles-mêmes le constater. « Nous avons donc espoir que d’ici deux ans, nous pouvons affirmer que ce calvaire que vivent les populations serait du passé », conclut le ministre
ISSA GOH