Des participants donnent leurs impressions

 Des participants donnent leurs impressions

Sawadogo Mahama, promoteur de SOTAMA à Dédougou: Chaque année, nous tenons une assemblée générale pour préparer la campagne. Nous rencontrons d’énormes problèmes. Et le problème majeur, c’est le manque de la matière première, à savoir les graines de coton. Il y a aussi le prix qui est élevé. Cette année, nous avons la peur au ventre.
La situation pourrait s’empirer.

Madame Awoba née Traoré Assétou, promotrice de l’huilerie NIDOR


Madame Awoba née Traoré Assétou, promotrice de l’huilerie NIDOR: Nous avons de nombreuses difficultés liées à la situation sécuritaire. Les cotonculteurs n’arrivent plus à produire comme il le faut. Ce qui entraîne un manque de graines de coton.
Nous avons des employés à payer. Vous voyez, ce n’est pas facile. Nous envisageons exploiter d’autres produits comme le tournesol, le soja, etc…
Le prix de la matière première a connu une hausse. Et quand nous allons augmenter les prix de l’huile et du tourteau, nos clients vont naturellement se plaindre. Il faut que l’État nous vienne en aide pour qu’en retour les consommateurs puissent avoir les produits à des prix très abordables.

Boubacari Diallo, promoteur de l’entreprise Tega-Wendé à Ouagadougou


Boubacari Diallo, promoteur de l’entreprise Tega-Wendé à Ouagadougou : La première préoccupation, c’est le manque de graines de coton. A l’ouverture de l’assemblée générale, on nous a annoncé que la SOFITEX n’a pas eu assez de tonnes de graines de coton. C’est 120 tonnes qui ont été données pour tous les huiliers du Burkina. Ce qui est en deçà de ce que nous avons l’habitude de gagner.
La solution, c’est souhaiter que la paix revienne au pays pour que les paysans puissent repartir dans leurs champs, en toute sécurité afin que nous puissions regagner les superficies qui étaient exploitées.
Deuxièmement, je pense que c’est nécessaire que de plus en plus, nous nous orientons vers d’autres produits tels que le soja et aussi nous tourner vers d’autres pays producteurs de coton pour essayer de voir si nous pouvons avoir une certaine quantité pour pallier au déficit.

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