Des conducteurs de tricycles et quadricycles formés sur la sécurité routière
Un atelier de formation sur la sécurité routière, s’est tenu, du 13 au 14 octobre 2020, au profit de 50 conducteurs de tricycles et de quadricycles de la ville de Bobo-Dioulasso. Des éléments de la police nationale, de la police municipale et de la gendarmerie y ont également pris part.
Le président du syndicat des conducteurs de tricycles et quadricycles, de la ville de Bobo-Dioulasso, Tidiane Kologo a, dans son intervention, remercié l’office national de la sécurité routière (ONASER) pour l’organisation de cet atelier de formation qui leur permettra d’acquérir des connaissances sur la sécurité routière, afin de mener à bien leur activité.
Le directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Michel Zongo, a dans son mot de bienvenue, souligné l’importance de la sécurité routière. Ainsi, a-t-il exhorté les participants à mener des échanges francs et constructifs en phase avec la quête permanente de la bonne pratique de conduite sur les voies publiques ouvertes à la circulation routière.
La 3ème adjointe au maire de la commune de Bobo-Dioulasso, madame Toé Eveline née Yaméogo, représentant le maire, parrain de la cérémonie, dira que la ville de Bobo, à l’instar des autres villes du Burkina, vit au quotidien le phénomène de l’insécurité routière qui se manifeste par les excès de vitesse, le non-respect des feux tricolores et de la signalisation routière, la conduite sous l’emprise de l’alcool, l’utilisation du téléphone en circulation, l’ignorance des règles de la circulation routière, etc…. Les conducteurs de tricycles, ajoute-t-elle, ne sont pas en marge de ces comportements à risque.
« C’est pourquoi, nous nous réjouissons de la tenue de cet atelier de formation et d’échanges dans notre commune », laisse entendre la représentante du parrain.
Le directeur général de l’ONASER, Adama Kouraogo, fera savoir que les conducteurs de tricycles et de quadricycles doivent travailler à réduire l’insécurité routière qui endeuille des familles et fait de nombreux blessés. « Nous avons organisé cet atelier de formation, pour leur permettre de prendre conscience des effets néfastes des mauvaises pratiques dans la circulation routière. Nous allons leur transmettre une culture de la sécurité routière et les encourager à faire le permis B1 », dit le DG de l’ONASER.
Bernard
