Bobo-Dioulasso# Secteur minier: Burkina Mine se présente au public bobolais
Le secteur minier est un secteur porteur qui contribue énormément à l’économie burkinabè. Malheureusement, il est dominé par des sociétés minières étrangères.
La société coopérative Burkina Mine a donc été créée, en 2022, à Bobo-Dioulasso, pour inverser cette tendance.
Elle a organisé, le 11 août 2024, à Bobo-Dioulasso, sa 8 ème session d’informations au profit du public, pour mieux se faire connaître afin d’amener des gens à souscrire à la société et devenir membres.
« Nous sommes là pour présenter Burkina Mine au public bobolais et leur expliquer ce qu’elle veut réaliser dans les années à venir. Et inviter les uns et les autres à souscrire à la société coopérative Burkina Mine », explique le directeur général Abdoul Rasaky Kaboré.
La société coopérative Burkina Mine, dit-il, est une société qui est un levier de développement endogène, réunissant les Burkinabè autour de l’exploitation minière.
Elle a pour objectifs, de créer un cadre propice pour l’investissement dans le secteur minier ; de promouvoir l’investissement dans le secteur minier ; de valoriser l’expertise nationale ; d’inciter et participer à la réorganisation des sites artisanaux en exploitation semi-mécanisée en petites mines industrielle, etc ..
Le chef administrateur chargé de l’exploration à Burkina Mine, Dr Saga Sawadogo fait une présentation des potentialités et les enjeux à l’exploitation des ressources naturelles.
Selon lui, notre sous sol regorge de calcaire, de zinc, de manganèse, de l’or, du diamant, de cuivre, etc…
« Tout ce qu’on exploite, en Afrique, en terme de ressources minérales, on peut les retrouver au Burkina Faso », fait savoir Dr Saga Sawadogo.
A l’en croire, en 2023, l’or a généré comme chiffres d’affaires 2154 milliards de francs CFA.
Le fonds minier de développement s’élève 21 milliards et profite aux 351 communes.
Le FONER aussi, précise-t-il, est issu de ces ressources financières produites par l’or.
Pour le directeur général, Abdoul Rasaky Kaboré, l’objectif de la rencontre est d’inviter les burkinabè à s’unir pour investir dans le secteur minier et à développer les projets. »L’intérêt pour quelqu’un qui prend des actions est énorme. Il contribue à la relance économique du pays, à travers les taxes que la société paie. Ensuite, il tire les dividendes de son investissement », laisse le directeur général.
S’agissant des conditions de souscription, il faut une part qui est fixée à 500 000 FCFA, une fiche signée auprès d’un cabinet notarial, une convention, une carte de membre.
Les souscriptions peuvent se faire au siège à Bobo-Dioulasso et à la direction générale à Ouagadougou.
Burkina Mine compte aujourd’hui, plus de 1000 membres. Elle entend devenir d’ici à 2030, un champion dans l’exploitation minière au Burkina Faso, développer des projets miniers avec des capacités de traitement cumulées d’au moins 2500 tonnes par jour, créer plus de 1500 emplois directs et indirects; contribuer à plus de 3 milliards de francs CFA au budget de l’État, etc ..