# États généraux de la filière anacarde: Gori Moussa, président de l’UNCEA : « Nous avons soumis de nombreuses préoccupations au gouvernement ».
A l’issue travaux des états généraux de la filière anacarde qui se sont tenus, dans la ville de Sya, du 31 août au 2 septembre 2023, le président de l’union nationale des commerçants et exportateurs d’anacarde, (UNCEA) Moussa Gori, nous a accordé un entretien, dans lequel il parle du fonctionnement de sa structure, des difficultés rencontrées par les membres et surtout les prélèvements faits sur la vente de l’anacarde qui provoquent des grincements de dents au sein des acteurs de la filière.
Liberation Burkina : présentez nous votre structure ?
Gori Moussa : Ma structure c’est l’union nationale des commerçants et exportateurs d’anacarde (UNCEA) dont le siège est à Bobo Dioulasso.
Liberation Burkina : La tenue des états généraux était-elle nécessaire pour la filière anacarde ?
Moussa Gori : Oui, nous avons de nombreuses préoccupations que nous avons soumises au gouvernement. Grâce aux états généraux, nous avons soulevé ces problèmes et chacun a eu l’occasion de poser ses préoccupations à l’autorité.
Liberation Burkina :Quelle appréciation, faites vous du thème ?
Moussa Gori : Le thème choisi était bien. Je crois que c’est pertinent
Liberation Burkina : Peut-on connaître les difficultés que vous avez soulevées au cours de la rencontre ?
Moussa Gori : Nous avons beaucoup de difficultés. Depuis 2019, nous avons mis en place un prélèvement pour soutenir la filière et ces prélèvements n’ont pas eu d’impacts sur le développement de la filière. Ensuite, nous avons le problème de la fraude et aussi des difficultés de financement, pour avoir des matières premières au début des campagnes.
Liberation Burkina : Pensez- vous que ces états généraux apporteront des solutions à vos problèmes ?
Moussa Gori : Si l’Etat a la volonté, je crois que des solutions pourront être trouvées à problèmes.
Libération : Avez-vous un appel à lancer?
Moussa Gori : L’Etat doit mettre des lois parce que des gens profitent pour s’enrichir pendant que d’autres sont en train de payer les frais. L’État doit accentuer les contrôles pour que tout le monde soit sur le même pied d’égalité.
Issa Goh