PLANETE DES JEUNES PANAFRICANISTES / SECTION DU BURKINA FASO (PJP-BF) —

 PLANETE DES JEUNES PANAFRICANISTES / SECTION DU BURKINA FASO (PJP-BF) —

COORDINATION NATIONALE

POINT DE PRESSE

                                                                   Bobo-Dioulasso, le 12 août 2023 


                                               DECLARATION LIMINAIRE 

Jeunesse panafricaniste du Burkina Faso,

Cela fait maintenant plus de dix (10) mois que le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est porté à la tête du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) par ses frères d’armes.
Désigné ensuite Président de la Transition, Chef de l’Etat par les assises nationales du quatorze (14) octobre 2022, le jeune Capitaine préside aux destinées du Burkina Faso avec dévouement et une détermination sans faille à répondre aux aspirations du peuple burkinabè. Ce dévouement et cette volonté manifestes du Capitaine Ibrahim TRAORE et de son équipe gouvernementale se sont traduits par plusieurs actes concrets.

Sur le plan de la lutte contre le terrorisme,

les autorités de Transition ont pris plusieurs mesures salutaires. Il s’agit entre autres de :

  • la réorganisation administrative et opérationnelle de la défense nationale à travers la création de nouvelles régions militaires, de nouvelles bases aériennes, de plus d’une dizaine de brigades d’intervention rapide et récemment de deux régiments d’infanterie commandos ;
  • l’acquisition de moyens sophistiqués de défense tant aériens que terrestres ;
  • le recrutement massif de personnels des forces de défense et de sécurité ;
  • le recrutement de plus de 90.000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ;
  • la reconquête de la ville de Solenzo autrefois occupée ;
  • le ravitaillement de localités difficiles d’accès comme c’est le cas avec l’opération Kiadima dans la région de l’Est, pour ne citer que cet exemple encore d’actualité;
  • la conduite de plusieurs opérations terrestres et aériennes d’envergure ayant permis de désorganiser l’ennemi dans toutes les 4 zones où il régnait en maître;
  • la réinstallation de personnes déplacées internes dans certains villages, etc.

Au niveau diplomatique,

les autorités de Transition ont prêté une oreille attentive aux appels incessants de la jeunesse à rompre avec l’ordre impérialiste.

Dans ce sens, l’on aura constaté qu’elles ont posé plusieurs actes aussi courageux que patriotiques.

L’on peut citer :

  • la dénonciation de l’accord de coopération militaire avec la France avec pour conséquence le retrait de la force Sabre autrefois stationnée à Kamboinsin dans la capitale burkinabè;
  • le départ des coopérants français de nos bases militaires ;
  • le départ de l’ex-ambassadeur français Luc HALLADE ;
  • le départ de l’ancienne représentante résidente du système des Nations Unies, Barbara MANZI ;
    – la diversification des partenaires stratégiques avec un renforcement de la coopération avec des pays tels le Mali, le Niger, la Russie, la Turquie, l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, etc.

Jeunesse panafricaniste, militants et militantes de la PJP-BF,

Il y a quelques semaines, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a représenté dignement le Burkina Faso au deuxième sommet Russie-Afrique à Saint Petersburg. Son discours empreint de franchise et de courage lors de ce sommet nous rassure quant à son aptitude à remettre sur orbite le pays des Hommes intègres. Tout cela nous convainc que nous sommes sur le bon chemin et renforce notre confiance vis-à-vis du gouvernement de la Transition.

Des initiatives économiques salutaires sont également à noter.

Il s’agit principalement du programme présidentiel pour la redynamisation de l’agriculture et du programme d’entreprenariat communautaire par actionnariat populaire.

Ces deux initiatives méritent d’être soutenues car elles sont sans doute la voie pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et l’indépendance économique. Cela s’inscrit dans une dynamique de développement endogène prôné par la jeunesse consciente africaine en général et la Planète des Jeunes Panafricanistes en particulier.

Du point de vue de la gouvernance, il n’y a nul doute que le gouvernement de Transition est résolument engagé dans une dynamique de rupture. Cette volonté de rompre avec la mauvaise gouvernance s’est manifestée par l’adoption de la loi N°002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de lae méritocratie dans l’administration publique, la réduction des salaires des membres du gouvernement, le renforcement de la transparence dans la gestion des contributions financières et matérielles à l’effort de paix à travers l’implication de la société civile, pour ne citer que ces exemples.

Sans doute, les motifs pour appeler la jeunesse panafricaniste et le peuple burkinabè à soutenir fermement ce régime sont légion.

Camarades, comme nous l’avons toujours clamé, l’ennemi qui nous attaque n’est pas seul. Il est soutenu d’une manière ou d’une autre par des forces occultes et impérialistes d’ici et d’ailleurs. Par conséquent, nous n’avons pas intérêt à le combattre de façon dispersée ; d’où la nécessité de nous unir comme un seul homme.
Il est important que nous sachions également que la situation difficile que traverse notre pays mettra encore à l’épreuve notre capacité de résilience. Nous devons alors montrer en chaque circonstance, que nous savons nous mettre à la hauteur des défis du moment.
Demeurons donc dans un esprit de combativité, de solidarité et de résilience pour un Burkina Faso libéré des griffes de l’impérialisme et du terrorisme.

Aussi, l’unité et la résilience auxquelles nous appelons de vive voix doivent aller au-delà des limites territoriales du Burkina Faso. Il s’agit en effet d’un appel à l’unité et à la résilience de tous les peuples du Sahel en lutte contre le terrorisme et l’impérialisme. L’expérience du Mali et du Burkina Faso qui ont mutualisé leurs moyens humains et matériels contre l’ennemi commun à travers des opérations conjointes telle que l’opération Kapidougou, nous enseigne que ce n’est que dans l’unité que nous vaincrons.

C’est la raison pour laquelle, la PJP-BF n’a jamais compris l’attitude de l’ex-président du Niger Mohamed BAZOUM qui dans un déni de la réalité a refusé que l’armée nigérienne collabore avec les armées burkinabè et maliennes ; toute chose qui fragilisait nos zones frontalières.

Il est donc de bon ton que nous appelions le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), désormais au pouvoir au Niger, à rester dans sa dynamique de collaboration franche avec le Burkina Faso et le Mali pour venir à bout du terrorisme dans le Liptako-Gourma.
Il est aussi important d’appeler la CEDEAO et la France à respecter la volonté exprimée actuellement par le peuple nigérien qui soutient sans faille le CNSP.

En effet, tout observateur lucide de la situation actuelle du sahel ouest africain devrait comprendre que toute intervention militaire au Niger, telle que voulue par la CEDEAO, ne saurait être dans l’intérêt du peuple nigérien.

Alors, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir pour qui roule la CEDEAO, elle qui n’a jamais déployé de forces pour aider le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui luttent depuis une décennie contre le terrorisme, conséquence de la déstabilisation de la Libye par l’OTAN grâce au silence complice des africains, peut-être mal informés à l’époque.

C’est pourquoi la Planète des Jeunes Panafricanistes section du Burkina Faso soutient fermement les gouvernements burkinabè et malien dans leur élan de soutien au peuple du Niger en cas d’agression par les chefs d’Etats de la CEDEAO aux ordres de la France.

Oui ! Toute agression du Niger devra être mise à l’actif de certains chefs d’Etats aux ordres de la France car ce n’est ni la volonté des armées de ces pays, encore moins de leurs peuples.

Jeunes panafricanistes,
Vous êtes sans ignorer que j’ai fait l’objet d’un emprisonnement pour ce que je croyais être une mise en garde vis-à-vis de la France contre toute immixtion dans les affaires internes du Burkina Faso ;

Laquelle mise en garde a reçu la qualification d’appel au meurtre. C’est l’occasion pour moi de présenter mes excuses à tout le peuple burkinabè pour ce malheureux épisode et de remercier tous ceux qui de près ou de loin ont manifesté leurs soutiens multiformes à l’égard de ma modeste personne.

Je ne saurai poursuivre mon propos sans dire un mot sur cette autre affaire judiciaire qui a défrayé la chronique ; l’affaire dite de la guérisseuse de Komsilga.

A ce sujet, la PJP-BF n’entend pas se prononcer sans avoir une idée sur le rapport de l’ANR. Pour nous, certaines informations liées à cette affaire échappent au grand public. Le rapport de l’ANR, dont la publication a été promise par le chef de l’Etat, nous permettra donc d’avoir tous les éléments d’appréciation en ce qui concerne cette affaire.

Avant de clore mon propos, je tiens à souligner ceci : De toute l’histoire du Burkina Faso, Thomas SANKARA est sans doute le président qui a le plus impacté. Plus tard, même ceux qui l’ont combattu, ont reconnu à l’unanimité qu’il était la solution. Il est ainsi reconnu comme étant une icône de rang mondial mais hélas, c’est déjà trop tard.

Aujourd’hui, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, de par son courage, sa franchise et sa détermination à défendre les intérêts des masses populaires, nous rappelle Thomas SANKARA.

Sachons lire les signes ! Car nous ne sommes pas sûrs qu’il y ait un nombre infini de sauveurs pour le Burkina Faso.

Je lance donc un appel à tous les jeunes du Burkina Faso ; que vous soyez dans les champs, les marchés et yaars, les taxis, les restaurants, les écoles, les universités, soyez des protecteurs du Capitaine Ibrahim TRAORÉ en fournissant le renseignement et n’oubliez surtout pas que le combat pour la souveraineté est un combat d’endurance.

Vive les peuples solidaires du Sahel !

Vive le Burkina Faso !

Vive la jeunesse panafricaniste !

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

                                                                                                              Le Coordinateur national


                                                                                                                   Nestor POODASSÉ

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