Bobo-Dioulasso # Contribution du citoyen au côté de l’État pour la résolution de la crise sécuritaire

 Bobo-Dioulasso # Contribution du citoyen au côté de l’État pour la résolution de la crise sécuritaire

L’éveil démocratique et éducation citoyenne en période de crise: Enjeux et perspectives », c’est le thème de la conférence publique, organisée par la Fondation pour l’étude et la promotion des droits de l’homme (FEPDHA) et le mouvement burkinabè pour la démocratie (MBD), au profit des jeunes de la ville de Bobo-Dioulasso.

C’était, le 8 juillet 2023, à la maison de la culture Anselme Titiama Sanon.
Selon Yassia Mandé, chargé du suivi des activités du projet  » Éveil démocratique et éducation citoyenne en période de transition », et membre de la FEPDHA, notre pays traverse une grave crise sécuritaire. Il est donc important, dit-il, d’approcher les populations pour leur donner des informations, sur l’éveil et l’éducation citoyenne.  » Ce n’est pas la crise qui va nous faire baisser les bras. Le Burkina Faso est un État, et chaque citoyen doit contribuer pour la résolution de la crise sécuritaire », explique-t-il.

Docteur Amed Ouédraogo, enseignant à l’université Nazi Boni

Le conférencier, docteur Amed Ouédraogo, enseignant à l’université Nazi Boni, et avocat à la Cour, fait savoir que face à cette crise sécuritaire, chaque citoyen doit adopter un comportement patriotique, pour aboutir à sa résolution. Pour cela, ajoute-t-il, il lui faut les valeurs de solidarité, de partage, d’honnêteté.
Les débats ont tourné autour de la démocratie qui semble ne pas être la forme de gouvernement, la plus appropriée pour certains.


Selon le conférencier, ce n’est pas le moment de se poser la question sur l’opportunité de telle ou telle forme de gouvernement.  » Puisque, il y a un État qui est là, qui est transitoire, qui a un délai de gouvernance et qui a des missions de spécifiques. Soit on pose juste les bases pour les générations futures ou soit on attend la fin de la transition pour se prononcer », indique-t-il.
Faut-il négocier avec les groupes armés terroristes ? demandent des participants.
Pour docteur Amed Ouédraogo, le débat sur les négociations ou pas avec terroristes reste posé.  » Mais, le tout militaire ne nous aidera pas à sortir de la crise », précise-t-il.
Notons que le projet couvre les régions des Hauts-Bassins, avec la commune de Bobo-Dioulasso, les Cascades avec Banfora et le Sud-Ouest, avec Gaoua.
Bernard

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