Bobo-Dioulasso/Arrondissement N°2:Les habitants des zones non loties réclament leurs parcelles

 Bobo-Dioulasso/Arrondissement N°2:Les habitants des zones non loties réclament leurs parcelles

Les associations, TIK SIDA, BEN KADI et MUR BLANC, membres de la cellule de veille sur le droit au logement (CVDL), ont organisé une conférence de presse pour évoquer les problèmes de lotissements dans les zones non loties de l’arrondissement N° 2.

Dans sa déclaration, Yacouba Zerbo, l’un des conférenciers, rappelle que l’installation des premiers résidents dans les zones non loties du secteur N° 11, de l’arrondissement date de 1997. Notons que celui-ci avait à ses côtés, le président du mouvement Y EN A MARE, Daouda Ouattara. Selon le conférencier, le maire de l’époque, Moustapha Tinto, leur avait dit, d’arrêter la construction d’habitats spontanés, en leur promettant des parcelles.

« En 2007, nous faisions le constat que les parcelles sur lesquelles nous étions installés, portaient des noms de personnes qui n’étaient pas des résidents. Puis s’en sont suivis des déguerpissements, suivis de démolitions d’habitations avec l’appui des forces de l’ordre », explique Yacouba Zerbo.

Depuis ce temps, ils sont confrontés, à d’énormes difficultés. Deux situations, dit-il, se présentent dans l’arrondissement, composé de trois zones : A Kodara, les résidents n’ont jamais été recensés, et la zone n’a point été lotie. Deux secteurs sur la route de Dédougou dont l’un dit « Deux voies », et l’autre appelé MUR BLANC, sont lotis et bornés, avec une population non recensée et non attributaire.

Le maire Moustapha Tinto, avait demandé à la population, de formuler 50 demandes et lui remettre. Sur ces 50 demandes, 13 personnes seulement, ont bénéficié de parcelles.

Les conférenciers invitent le ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et de la ville, Me Bénéwendé Sankara, à se rendre à Bobo-Dioulasso, où il pourra, dans un cadre approprié, rencontrer l’ensemble des victimes des opérations de lotissements de 1987 à nos jours. Ils interpellent le président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, et le président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, afin qu’ils mettent les moyens nécessaires, à la disposition du ministre Bénéwendé Sankara, pour lui permettre de réussir sa mission.

Bernard        

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