UNERIZ:Un projet pour améliorer les droits des femmes
Le projet « renforcement du leadership et la promotion des droits des femmes », créé à l’intention de l’union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ) a été lancé, le 17 mars 2021, par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou. C’était, dans la salle de rencontre du gouvernorat.
Ce projet permettra aux bénéficiaires, de jouir pleinement de leurs droits, d’améliorer leur cadre de travail, d’améliorer les relations en famille et au sein de la communauté. Dun coût de plus de 57 millions de FCFA, ledit projet, d’une durée de 3 ans, est financé, par l’ONG/OXFAM. Selon la secrétaire permanente de l’UNERIZ, madame Ouédraogo née traoré, au cours de l’exécution du projet, « nous allons travailler avec les femmes à renforcer leurs capacités de prise de parole en public, à renforcer leurs capacités de négociation avec les autorités coutumières et religieuses, de telle sorte qu’elles puissent aller échanger avec les acteurs, pour présenter leurs préoccupations et ensuite défendre leurs droits. Nous allons mener aussi des actions de sensibilisation des femmes, réaliser des sketchs, des émissions radiophoniques pour que les femmes puissent véritablement connaitre leurs droits et voir comment elles peuvent vraiment exercer au sein de la communauté ». Le projet a pour objectif, d’améliorer le cadre de travail des femmes au sein de la famille et aussi dans la communauté. Le projet s’exercera dans deux régions du Burkina, que sont, les Cascades et les Hauts-Bassins. La coordonnatrice « Voix et leadership des femmes », représentante d’OXFAM/Burkina, Abibata Semtoré, affirme que l’UNERIZ fait partie, des 15 organisations que OXFAM a retenues, pour accompagner dans le cadre du projet « Voix et Leadership des femmes ». « Nous accompagnons l’émergence d’un leadership féminin au niveau du Burkina et nous travaillons à renforcer les capacités organisationnelles, capacités de gestion de viabilité des organisations de défense des droits des femmes, et nous cherchons à rendre ces organisations plus fortes, plus dynamiques pour pouvoir travailler ensemble et avoir plus de résultats en ce qui concerne l’amélioration des droits des femmes au Burkina », explique-t-elle.
ISSA GOH