Filière anacarde /Ouattara Siaka: »Le ministre a donné plein pouvoir au CBA d’organiser la filière »
Libération : Des acteurs trouvent que le prix plancher fixé à 300 FCFA/kg ne les arrange pas. Qu’en dites-vous ?
Ouattara Siaka : Ceux là qui disent que ce prix ne les arrange pas, n’ont pas compris. Quand on fixe un prix plancher, cela veut dire qu’on ne peut pas vendre en dessous de ce prix. On vend l’anacarde à 300 F CFA en allant jusqu’à 1000 FCFA. L’année passée, nous avons vendu l’anacarde, à 200 FCFA. Cette année, le prix plancher est 300 FCFA. Pour moi, c’est bon.
Libération : La question de l’agrément a été posée, au cours de la rencontre. D’aucuns trouvent que le ministre a imposé ce document aux acteurs….
Ouattara Siaka : Le ministre n’a pas imposé l’agrément. Nous, les acteurs de la filière, voulons ce document, pour pouvoir mieux nous organiser et travailler. Ceux qui sont pour, sont nombreux que ceux qui sont contre. Le ministre a donné plein pouvoir au CBA d’organiser la filière.
Libération : Le présidente de la CIAB faisait allusion à l’agrément, en disant qu’on ne peut pas raser la tête de quelqu’un en son absence. Quel commentaire faites-vous ?
Ouattara Siaka : Je n’ai pas de commentaire à faire. Des gens sont allés dire à la présidente du CIAB, que je l’accuse d’être à l’origine des problèmes, au sein de la filière. Pourtant, c’est une grande sœur que je respecte beaucoup. Donc, je n’ai rien à dire.
Libération : Vous dites que l’agrément profite aux acteurs de la filière…
Ouattara Siaka : C’est clair et net. L’agrément nous arrange énormément. Des tournées auront lieu dans les campagnes, pour mieux expliquer l’importance de ce document aux acteurs à la base.
Libération : La question de la gestion du fonds issu des prélèvements a aussi été évoquée. Qu’avez-vous à dire ?
Ouattara Siaka : Nos responsables veulent gérer eux-mêmes le fonds ; ce qui n’est pas possible. C’est mieux que l’Etat le gère. Et, les acteurs peuvent bénéficier de prêts à travers ce fonds.
Propos recueillis par Hamed Zerbo