Filière anacarde/L’un des acteurs, n’ayant pas eu accès à la salle, s’exprime
Issiaka Sawadogo : « Nous sommes venus pour l’assemblée générale, mais, ils nous ont empêchés d’avoir accès à la salle. C’est déjà un problème, puisque nous sommes tous des acteurs de la filière anacarde. Et je pense qu’il n’y a pas petit ni de grand dans la filière. Nous, nous prenons des crédits dans les différentes banques, pour pouvoir mener nos activités. Nous pouvons prendre par exemple 5 millions, pour acheter l’anacarde en campagne et le revendre à 4 millions. C’est une grosse perte. Comment faire pour rembourser la banque. Nous, nous ne voyons pas l’importance de notre structure qui est l’union nationale des commerçants et exportateurs d’anacarde (UNCEA). Nous ne sommes pas associés, aux différentes rencontres qu’ils tiennent. Aussi, ils ne donnent pas les informations, aux acteurs, sur les décisions qui ont été prises au cours de leurs rencontres. Ce n’est normal. Je peux dire que ce sont les indiens qui gâtent le marché de l’anacarde, au vu et au su de nos responsables. Moi, je demande qu’on associe tout le monde aux rencontres. Le bureau précédant ne se comportait de cette manière. Le gros problème de la filière anacarde, c’est le prix. Le prix chute permanemment. Nous voulons l’aide de l’Etat pour réguler les prix de l’anacarde, à travers des structures, comme la conseil burkinabè d’anacarde (CBA). Cela permettra à tous les acteurs de gagner. Nous sommes surendettés, et nous ne savons pas comment faire pour nous en sortir ».