24ème édition du festival Yeleen/Promouvoir le conte
La 24ème édition du festival Yeleen, a débuté, le 26 décembre 2020, à Bobo-Dioulasso, autour du thème : « Le conte, facteur de développement endogène d’une société ». Elle est placée sous le parrainage du président du conseil régional des Hauts-Bassins, Koussoubé B. Célestin, représenté à la cérémonie, par son directeur de cabinet, Honoré Sanou. C’était en présence, des autorités politiques et administratives de la ville, des acteurs du monde de la culture. La présente édition a connu la participation, des conteurs venus, du Mali, de la Côte-d’Ivoire, de la Guinée et du Burkina Faso. Le festival Yeleen est organisé par l’association « La maison de la parole », dirigée par Hassan Kouyaté.
Selon le président de l’association, l’oralité est un patrimoine immatériel qui est notre richesse. Elle est, dit-il, une force pour aller vers l’émergence, le développement et l’édification de nos sociétés. « On sous-estime l’oralité, le patrimoine immatériel. Aujourd’hui, c’est ce que nous avons à donner au reste du monde. Nous devons mettre en valeur, ce patrimoine pour nous développer. L’or, le pétrole, etc… sont bien, mais l’édification de l’être par sa culture est mieux que tout ça », ajoute-t-il.
Le festival Yeleen a 24 années d’existence. Hassan Kouyaté souhaite une reconnaissance de l’association, «La maison de la parole», comme d’utilité publique. Et ça, soutient-il, c’est une volonté politique.
Le représentant du parrain, Honoré Sanou, fera savoir que le festival Yeleen a convaincu la population de Bobo-Dioulasso, de son importance sur le plan artistique, culturel, et sur le plan de la promotion du patrimoine immatériel et de la création d’emplois. « Le conte est un outil d’éducation, de sensibilisation et de régulation sociale », affirme-t-il.
Notons que La maison de la parole a formé de nombreux conteurs, et créé des métiers, des centres autour de l’oralité, etc…..
Bernard
