Rencontre sur le mariage forcé/précoce
L’organisation chrétienne pour le développement (CREDO) en partenariat avec le HCR a tenu une conférence publique sur le mariage forcé/précoce à l’intention d’une quarantaine de réfugiés en majorité féminine. C’était, le 7 décembre 2020, à Bobo-Dioulasso.
Cette conférence animée par Ouattara Sanogo Awa, administrateur des affaires sociales a été l’occasion pour elle, de donner des informations justes au public cible et également de les appeler, à servir de relais pour sensibiliser ceux qui n’ont pas été présents. Selon elle, ensemble, ils ont pu clarifier quelques concepts concernant le mariage d’enfants, définir la notion de l’enfant et qu’est-ce que le mariage d’enfant, et qu’est-ce que la loi donne par rapport à ces définitions et également ils ont relevé les raisons évoquées pour pouvoir pratiquer ce mariage. « Ensemble, quand nous avons analysé, nous avons compris que ces raisons sont subjectives et qu’objectives. Nous avons également relevé quelques conséquences, les actions entreprises par l’Etat, des solutions proposées », fait savoir Ouattara Sanou Awa. Le mariage d’enfants continue d’être pratiqué, malgré de nombreuses sensibilisations. Cela fait dire, Sanou Awa que les sensibilisations ne peuvent pas porter, en un laps de temps, c’est sur un long temps et il faut être assidu dans la sensibilisation pour pouvoir éradiquer les différentes problématiques. Le Burkina-Faso est classé 7ème au plan mondial en ce qui concerne le mariage d’enfant. La conférencière espère qu’ils pourront relever les nombreux défis qui se présentent à eux. Selon Nombré David, agent social au sein du programme de coordination des réfugiés urbains, cette conférence se déroule dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes.
Ces jours d’activisme sont d’une échelle internationale, célébrés partout dans tous les pays. Chaque année, cette célébration se fait autour d’un seul thème, mais, cette année, il y a eu deux thématiques que sont le mariage forcé et précoce, et les risques associés au travail dans le secteur informel.
ISSA GOH