ONEA/Bobo

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Lancement du projet de renforcement de la capacité de la production d’eau potable

Le projet de renforcement de la capacité de production d’eau potable, à Bobo-Dioulasso, a été lancé, le 22 octobre 2020, sous la présidence du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ambroise Younga Ouédraogo

Depuis les années 1945 à nos jours, le système d’approvisionnement en eau potable (AEP) de la ville de Sya a subi plusieurs transformations, dans l’optique de satisfaire, la demande en eau potable sans cesse croissante de la ville. Malgré une augmentation de la production de l’ordre de 30% depuis 2014, la capacité de production actuelle de Bobo ne permet pas actuellement de couvrir 24h/24, les besoins surtout en période de pointe. La recherche de solutions à long terme à ce problème, a conduit à la mise en œuvre du présent projet.

D’un coût global de 15,5 milliards de FCFA, financés par l’Agence Française de Développement (AFD), les activités prévues dans le cadre du projet sont : la réalisation et l’équipement de 5 forages à grand débit ; la réalisation d’une station de pompage ; la pose de conduites d’eau de diamètre 800 de Nasso à Bobo, et la construction d’une bâche de 5000 m3 à Bobo. Pour le directeur de l’AFD, Gilles Chausse, le partenariat AFD-ONEA, ce sont des investissements dans la production et la distribution d’eau potable à Ouaga, des projets d’assainissement en milieu urbain, dans six villes secondaires du pays conduits par l’ONEA et désormais l’adduction d’eau de Bobo, projet lancé. Il poursuit en disant que, le projet aura pour conséquence, une amélioration  des services d’eau au profit des ménages de Bobo-Dioulasso. Au terme de ce projet prévu pour durer 24 mois, c’est la ville de Bobo dans son ensemble mais particulièrement, les secteurs 18, 24, 25, 31, 32, 33 qui verront une nette amélioration de la desserte et la réduction de la pénibilité de l’accès à l’eau potable, laisse entendre le ministre Ambroise Ouédraogo. « En effet, pour un gap actuel moyen estimé à 20 000 m3/J ; ce qui permettra de combler amplement le déficit et d’envisager l’avenir avec optimisme », ajoute-t-il.

Les travaux seront menés par les entreprises CGC International et SOGEA-SATOM, sous le contrôle des bureaux suivants : FAS’EAU, ETUDES –travaux  et SGI International.

ISSA Goh      

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